La violence, dans l’unification de son signifiant et dans la distribution de ses manifestations, dans la communication de ses mécanismes ou la différenciation de ses effets, demeure au centre des préoccupations de la pensée politique. La philosophie politique moderne l’a posée comme l’état premier à partir duquel, et face auquel devaient être déterminées les conditions de la vie collective sous une institution civile ; la violence devenait un moment paradoxalement constitutif, toujours déjà présupposé comme cela même qu’il fallait refouler, tenir à distance, ou civiliser, pour rendre possible son autre, Etat, Société, ou Liberté.
Keywords:
violence / institution / etat
Source:
2011
Publisher:
Belgrade : Institut de Philosophie et de Théorie Sociale
TY - CONF
PY - 2011
UR - http://rifdt.instifdt.bg.ac.rs/123456789/1118
AB - La violence, dans l’unification de son signifiant et dans la distribution de ses manifestations, dans la communication de ses mécanismes ou la différenciation de ses effets, demeure au centre des préoccupations de la pensée politique. La philosophie politique moderne l’a posée comme l’état premier à partir duquel, et face auquel devaient être déterminées les conditions de la vie collective sous une institution civile ; la violence devenait un moment paradoxalement constitutif, toujours déjà présupposé comme cela même qu’il fallait refouler, tenir à distance, ou civiliser, pour rendre possible son autre, Etat, Société, ou Liberté.
PB - Belgrade : Institut de Philosophie et de Théorie Sociale
T1 - De la terreur à l’extrême violence
UR - https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_rifdt_1118
ER -
@conference{
editor = "Bojanić, Petar D., Balibar, Etienne, Ogilvie, Bertrand, Sibertin-Blanc, Guillaume, Univerzitet u Beogradu, IFDT, CELAP",
year = "2011",
abstract = "La violence, dans l’unification de son signifiant et dans la distribution de ses manifestations, dans la communication de ses mécanismes ou la différenciation de ses effets, demeure au centre des préoccupations de la pensée politique. La philosophie politique moderne l’a posée comme l’état premier à partir duquel, et face auquel devaient être déterminées les conditions de la vie collective sous une institution civile ; la violence devenait un moment paradoxalement constitutif, toujours déjà présupposé comme cela même qu’il fallait refouler, tenir à distance, ou civiliser, pour rendre possible son autre, Etat, Société, ou Liberté.",
publisher = "Belgrade : Institut de Philosophie et de Théorie Sociale",
title = "De la terreur à l’extrême violence",
url = "https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_rifdt_1118"
}
Bojanić, P. D., Balibar, E., Ogilvie, B., Sibertin-Blanc, G.,& Univerzitet u Beogradu, I. C.. (2011). De la terreur à l’extrême violence.
Belgrade : Institut de Philosophie et de Théorie Sociale..
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_rifdt_1118
Bojanić PD, Balibar E, Ogilvie B, Sibertin-Blanc G, Univerzitet u Beogradu IC. De la terreur à l’extrême violence. 2011;.
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_rifdt_1118 .
Bojanić, Petar D., Balibar, Etienne, Ogilvie, Bertrand, Sibertin-Blanc, Guillaume, Univerzitet u Beogradu, IFDT, CELAP, "De la terreur à l’extrême violence" (2011),
https://hdl.handle.net/21.15107/rcub_rifdt_1118 .
